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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 19:08

La rumeur avait percé avant la finale du Championnat. Malgré une dernière année de contrat à honorer, on pressentait que Cholet ne pourrait retenir Samuel Mejia, élu peu avant MVP étranger de la Pro A. Le CSKA Moscou était alors la plus chaude. Bingo. L'arrière-ailier dominicain, joueur d'une foridable élégance parti hélas sur un ultime match et un dernier shoot ratés face à Nancy (76-74), s'est engagé pour deux saisons avec le club russe, désormais entraîné par le Lituanien Jonas Kazlauskas. Il remplace un shooteur tout aussi gracieux, Trajan Langdon, tout frais retraité, au sein d'une équipe qui visera encore la victoire en Euroligue, comme le prouvent la resignature de l'ailier Ramunas siskauskas et l'arrivée du Serbe Nenad Krstic.

 

 

La malédiction des MVP étrangers

Que le Championnat de France soit un tremplin plus qu'une aire d'arrivée n'est guère une nouveauté. Ce qui l'est, c'est le standing du club où signe Mejia, supérieur à celui de ses prédécesseurs. Ce qui pourrait lui éviter leurs mésaventures. Le précédent MVP, le Dominicain (lui aussi) Ricardo Greer, avait quitté la France pour la Croatie dès l'obtention de son trophée... mais était revenu aussi vite à Strasbourg. Son dauphin, Dee Spencer, s'en était allé en Grèce mais avait rapidement bifurqué vers l'Ukraine. En 2007, le même Spencer avait rejoint la Virtus Bologne - qui n'avait plus le même prestige qu'à l'époque Messina & Rigaudeau - dès son éléction de meilleur joueur en 2007 pour le meilleur et surtout le pire. Sans parler de Marc Salyers, MVP étranger en 2007 parti monnayer son argent en Ukraine mais qui n'a pas toujours vu la couleur de l'argent.

Gelabale s'est entraîné à Denver

Côté français, le trophée de MVP est aussi un outil de négociation valorisant, même s'il arrive surtout comme une cerise sur un gateau que les clubs étrangers ont lorgné toute l'année. Une seule fois, le MVP est parti en NBA. Il s'agissait de Boris Diaw, parti de Pau à Atlanta en 2003. Depuis, les meilleurs jeunes partent en NBA avant d'arriver à maturité et les MVP sont plutôt des joueurs destinés au marché européen. Cela a été le cas de Nando De Colo, élu en 2008 et parti à Valence en 2009, d'Alain Koffi, récompensé en 2009 et signé dans la foulée par Badalone ou encore D'Ali Traoré, attiré par Rome en 2010. Cette année, si le co-MVP Yannick Bokolo reste en France, le récipendiaire, Mickaël Gelabale ne restera pas à l'ASVEL et tente un retour en NBA, qu'il a quitte sur blessure. L'ex-Sonic effectue des tests outre-Atlantique en ce moment, comme à Denver.

 

 

 

 

 

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