Comme beaucoup de joueurs NBA, actuels ou anciens, Michael Jordan organise un camp d’été.

Lundi, une adolescente lui demande s’il peut encore dunker…

Toujours prêt à relever un défi, Son Altesse a fait taire l’insolente.

Jordan en 1988 lors du slam dunk contest.

L'exil de grands noms de la NBA est-il lancé ? Alors que les clubs les plus puissants d'Europe courtisent les stars de la Ligue nord-américaine depuis de longues semaines, en prévision d'un lock-out officiellement décrété le 30 juin dernier, Deron Williams a décidé de franchir le pas. Via son compte Twitter, l'ancien meneur du Jazz a officialisé sa signature pour un an à Besiktas, où il devrait toucher un peu moins de 5 millions d'euros. Et a peut-être ouvert la voie à d'autres départs.

Le cas Williams montre désormais que les joueurs NBA peuvent allier les actes à la parole. Certains dirigeants de franchise et observateurs considéraient les déclarations des joueurs seulement comme un moyen de pression dans les négociations salariales, le tout sans suite. Le départ de l'un des meilleurs meneurs leur prouve le contraire et devient, effectivement, un argument de poids pour obtenir gain de cause quant à leurs futurs revenus en NBA.

De l'autre côté de l'Atlantique, l'arrivée de Williams pourrait aussi provoquer un casse-tête : censée devoir délivrer une autorisation au joueur - déjà sous contrat avec la franchise du New Jersey jusqu'à l'été 2013 (et qui pourrait être free agent en 2012)-, la FIBA n'a pour l'instant pas réagi. L'instance internationale a conscience qu'elle doit prendre des mesures pour réguler un éventuel exode massif, mais surtout de possibles allers-retours. Car, comme cela était attendu, Williams bénéficie d'une clause dans son contrat avec le Besiktas qui lui permet de revenir chez les Nets en cours de saison si le lock-out venait à s'arrêter, même si la tendance actuelle laisse présager une saison blanche.

Le syndicat des joueurs NBA a en tous cas déjà prévenu qu'il ferait tout pour que la NBA et la FIBA n'empêchent pas les joueurs d'évoluer avec un club européen pendant le lock-out. Depuis le 30 juin, tous les contrats de la Ligue nord-américaine sont en effet suspendus. Les joueurs n'ont par ailleurs pas le droit de communiquer entre eux ou avec les dirigeants des franchises, ni de profiter des équipements pour s'entraîner.

Le club Turc envisagerait de recruter Kobe Bryant: voila ce que ça pourrait donner!!!

Maintenant que le lockout est effectif, on devrait assister (ou pas) au retour dans leurs pays respectifs de quelques NBAers européens.

Ce devait être le cas de Pau Gasol qui a confirmé son désir de revenir jouer en ACB à condition que le lockout dure un moment. Mais le problème, c’est que l’Espagnol ne se voit pas s’engager pour quelques mois seulement dans une équipe :

« Je pense venir jouer en Espagne mais ça va être difficile. Jouer juste quelques mois serait injuste pour l’équipe avec laquelle je vais m’investir. Mais je ne veux pas avoir un blanc d’une année si la saison est annulée. C’est quelque chose qui me semblerait très bizarre sachant que la NBA se portait bien », a-t-il confié sur la chaîne espagnole TVE.

Au-delà de l’aspect « renfort temporaire » , les joueurs qui voudront intégrer les championnats européens devront également régler le problème d’assurance qui se posera.

Bref, on attend de voir pour le croire.

Pau Gasol lorsqu'il était à Barcelone.

Sans surprise, une dernière réunion de trois heures entre les représentants des joueurs et les propriétaires des franchises NBA n'a pas permis d'aboutir à un accord avant l'expiration des accords salariaux qui régissaient les contrats dans la ligue nord-américaine. Billy Hunter, le patron du syndicat des joueurs, a donc annoncé ce jeudi que les propriétaires avaient décrété lé lock-out, la "grève patronale". Les contrats de tous les joueurs sont suspendus sine die. En 1998-1999, le dernier lock-out avait duré six mois, jusqu'en février, et réduit la saison régulière de 82 à 50 matches.

«C'est avec une certaine tristesse que nous allons annoncer le lock-out à la commission qui gère relations du travail. Il a un impact très important sur beaucoup de gens, dont la plupart n'ont rien à voir dans ce conflit». David Stern, le patron de la NBA, était déçu jeudi, après la réunion de trois heures entre les représentants des joueurs et les propriétaires des franchises NBA, qui n'a pas permis d'aboutir à un accord avant l'expiration des accords salariaux qui régissaient les contrats dans la Ligue nord-américaine. Toutefois, selon Stern, les discussions «ne sont pas terminées». Mais elles risquent d'être compliquées. «Cela m'inquiète que nos positions soient encore aussi éloignées», a-t-il déclaré, en rappelant que le but de propriétaires était de «rendre notre ligue rentable», ce qui n'est pas le cas actuellement.

De son côté, Billy Hunter, le patron du syndicat des joueurs, estime avoir fait «un petit pas. [...] Les discussions ont commencé sur un montant que nous considérons inacceptable. Nous allons essayer de trouver un montant plus proche de nos prétentions [...] Nous n'avons pas été en mesure de trouver un accord. Le lock-out devrait nous permettre de commencer à vraiment négocier». Les deux parties ont trois mois pour trouver une solution, étant donné que la saison reprend en octobre.

 Comme David West,le pivot des Nuggets a décidé de voir si ses 211 centimètres et ses 113 kilos trouveront preneur sur le marché des free agents. Nenê a en effet opt out la dernière année de son contrat (12 millions de dollars quand même) pour devenir unrestricted free agent.

Le Brésilien (14,5 points, 7,6 rebonds, 2 passes décisives par match cette saison) pourra donc signer dans n’importe quelle équipe sans que les Nuggets aient la possibilité de contrer l’offre adverse.

En février dernier, on avait parlé de l’intérêt du Heat et on se serait pas étonné de voir les Knicks s’intéresser à lui, sans oublier les équipes avec des moyens financiers conséquents à l’instar de Charlotte, Indiana ou encore New Jersey.

C’est parti pour la valse des rumeurs!